Découvrez les recommandations de l'Assurance maladie pour se protéger des moustiques

Dans cet article nous allons vous présenter les recommandations de l’Assurance maladie (ameli.fr) et du Ministère pour la Santé concernant les moustiques en France.

Point sur une lutte collective et anti-vectorielle.
L’assurance maladie précise qu’il faut agir collectif contre les moustiques car aucune action individuelle ne peut éliminer le problème à 100%.

Lorsqu’il y a une présence de moustiques Tigres dans le département, un arrêté préfectoral oriente les actions à mener :

Une veille sanitaire est mise en place pour recueillir les signalements des cas (suspects ou confirmés) de dengue et de chikungunya. Le relai d’information se fait par les médecins et les laboratoires d’analyses.

Chaque fois qu’un cas de maladie est suspecté, il y a une enquête sur les insectes avec lesquels le patient touché a pu être en contact (entomologique).
Si on constate la présence de la maladie, des opérations de démoustication à base d’insecticides peuvent être mises en place pour éviter la propagation des maladies par les moustiques.

Comment éviter l’invasion en entretenant sa maison et son jardin ?

Éviter les flaques et eaux stagnantes en réparant les fuites.
Vérifier que l’écoulement des eaux usées se fait normalement et prévoir des pentes suffisantes, notamment sous les terrasses pour une bonne évacuation de l’eau.
Concernant les regards, siphons de sol, gouttières…, vérifier que de l’eau ne stagne pas.
Couvrir les réserves d’eau (bidons, cuves, citernes, bassins…) avec une moustiquaire ou un tissu.
Attention aux tubes (parasols…) qui peuvent se remplir d’eau
Éviter de laisser trainer des pneus, bâches, sceaux, poubelles, arrosoirs, brouettes… qui pourraient retenir de l’eau et créer une marre à moustique. Très peu d’eau suffit.
Remplir les récipients et socles de pots de fleurs de sable, cela permet de garder de l’humidité mais empèche le moustique de pondre.

Zoom sur le moustique tigre

Le moustique tigre est plus petit que le moustique commun. Il est noir et blanc et attaque en journée.
Certaines communes utilisent des insecticides à effet durables afin de contrôler les populations.
Pour réduire le risque de transmission animal-homme du virus du Nil occidental, il faut porter des protections (gants…) lorsque l’on s’occupe d’une animal malade ou de ses tissus.
Pour éviter les épidémies de fièvre jaune, dès qu’un cas est déclaré de l’insecticide est diffusé et la population est vaccinée en urgence.
Porter des vêtements amples, légers et couvrants. L’utilisation de perméthrine (et des pyréthrinoïdes) est déconseillée car elle présente un risque pour la santé.
Il est conseillé d’utiliser des répulsifs cutanés, cependant :
– les insecticides à base de DEET sont contre-indiqués chez la femme enceinte et le petit enfant (moins de 2 ans) ;
– les insecticides à base d’IR3535 peuvent être utilisés chez l’enfant à partir de 6 mois ou la femme enceinte en modérant au maximum leur usage.

Bien utiliser les répulsifs à mettre sur la peau

Ne mettre que des produits prévus pour cela.
Bien lire les notices et restrictions d’usages.
Préférer les crèmes ou lotions au sprays car cela évite d’en respirer et d’en avaler par mégarde
Ne pas pulvériser vers de la nourriture, vers une flamme ou directement sur la peau. Mettre sur les mains puis étaler.
Ne pas appliquer sur une blessure
Appliquer après la crème solaire (une fois qu’elle a pénétré)
Stocker les produits dans un lieu sûr inaccessible aux enfants.
Éviter de sortir aux heures critiques (coucher du soleil).
Équiper sa maison de moustiquaires (portes, fenêtres, lits…)