Paris infesté de moustiques tigres, désinsectisation prévue pour les JO ?

Les moustiques tigre sont bien implantés à Paris.
Cela fait plusieurs idées que les Parisiens se plaignent de piqûres par les moustiques tigres en journée. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 vont se dérouler en plein été, la période idéale pour le développement des moustiques. Or, de nombreux voyageurs pourront apporter des maladies telles que la dingue, zika, le chikungunya en arrivant en avion et propager les maladies dans la ville au travers des moustiques.

COMMENT ÉVITER UNE ÉPIDÉMIE A PARIS DURANT LES JO ?

18 avril 2024 – Paris infesté de moustiques tigres, désinsectisation prévue pour les JO ?

Pas de désinsectisation préventive

La ville et le comité olympique n’ont pas prévu de désinsectisation préventive massive. En effet ce type de désinsectisation qui consiste à répandre un insecticide dans l’air sur une zone élargie est extrêmement efficace ponctuellement mais serait mal vu par la population et surtout, sur le long terme, cela engendre une augmentation de la résistance aux insecticides des moustiques.

Des actions localisées

Des actions localisées pourront avoir lieu comme de la prévention des citoyens et également des employés municipaux. L’objectif est d’éliminer tout point d’eau où pourraient se reproduire les moustiques.

Le risque d'épidémie

Avec l’afflux de voyageurs du monde entier le risque est qu’un voyageur amène une maladie telle que la dingue, zika ou le chikungunya sur le territoire métropolitain, soit piqué par un moustique tigre et que la maladie se propage dans la ville. Dans ce cas il y aura sans doute des interventions ciblées afin d’éliminer les moustiques de toute la zone où était le patient 0. Si jamais l’épidémie se propage il y aura des solutions plus radicales avec notamment le lancement du plan ORSEC.

En cas d’épidémie on est à peu près assuré que les parisiens et touristes vont se ruer sur les sprays anti moustiques et provoquer une pénurie comme à Buenos Aeres en Argentine en Avril. Youtube .

Nous espérons que les moustiques tigres ne seront pas aussi nombreux qu’en 2023 et que les JO ne seront pas l’occasion d’une épidémie de dingue, de zika ou de chikungunya en France, avec un cas importé.

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